C’est fini…

Ca y est. La fin de ma quarantième année est finie.

La question normale qu’on me pose, “tu ne te sens pas un peu plus vieux” me semble plutôt futile. Comment pourrais-je me sentir tellement plus vieux qu’hier ? Que la semaine dernière ?

Ma fille m’a offert une superbe carte d’anniversaire qu’elle a fait elle même avec un peu d’aide de sa mère. Ce que je me rapellerai aussi, c’est son regard, ce matin, quand elle a réalisé, à peine quelques minutes après son réveil, que c’était mon anniversaire et qu’elle voulait me la souhaiter. Elle fut la première aujourd’hui.

Cette anniversaire, aujourd’hui, me pousse à regarder beaucoup plus en avant qu’en arrière. Je me sens assis au sommet d’un portique enfantin, pouvant à tout moment basculer d’un coté ou d’un autre. C’est probablement le milieu de ma vie.

Pendant des années, j’ai rêvé de pouvoir écrire. Je l’ai fait régulièrement pendant plusieurs années. Puis je suis devenu père et ai mis tout ça en suspend. Depuis peu, ce blog me permet de revenir à l’écriture d’un autre façon. Peut-être pas la meilleure, mais de l’écriture quand même.

Campus me fait encore réagir, donc une bonne partie de l’émotion reste intacte. Angot me casse toujours les couilles, et tout le reste. Mais bon, ça reste la télé. Ce qui reste encore, après ces quarantes années, c’est un doute et une curiosité. Ils vont ensemble chez moi.

Les prochains mois ammèneront un autre enfant, un marriage, un nouvel endroit où passer du temps, un nouveau type d’action auprès de mes collègues de travail. Et puis, on verra pour le reste.

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